Cette année…

Aujourd’hui j’ai annoncé à mon chef que je voulais changer de thèmes de recherche, et donc, d’équipe de recherche. Ca s’est bien passé, mieux que ce que je craignais. C’est un soulagement pour moi. Je vais pouvoir me projeter plus concrètement dans mes futurs projets de recherche, en toute cohérence avec ma situation.

Je suis contente d’avoir enfin franchi ce pas, d’avoir concrétisé mon envie d’autre chose en recherche. J’aurais pu rester encore dix ans sur mes thèmes actuels, sans même m’ennuyer. Mais il m’aurait manqué quelque chose: le sentiment d’être utile, le sentiment d’appartenir à une équipe, ou bien tout simplement celui d’être au bon endroit pour moi.

Je ne m’attends pas à ce que tout soit facile là où je vais, mais j’ai envie que ça marche, envie de me trouver une place, et de faire des choses nouvelles et rigolotes. Je pense que le dialogue sera plus facile que là où j’étais, et c’est très important pour moi.

Sinon, je me suis dit depuis quelques jours que mon grand chantier personnel pour cette année à venir pourrait bien être de réconcilier les différents aspects de ma personnalité. Au moins un peu. J’aimerais bien arriver à faire se recoller, coincider, mon côté timide et réservé, qui ne se sent pas très à l’aise, avec celui qui fonce sans réfléchir, qui parle beaucoup et d’un ton décidé, voire péremptoire. Il y a un dernier moi plus posé, mais pas anxieux, qui ne s’exprime qu’avec certaines personnes. Lesquelles et pourquoi? Il faut que je comprenne pourquoi tel ou tel aspect de moi-même apparait en fonction des circonstances. J’ai besoin de mieux me connaitre, pour me détacher de certains automatismes inconscients, voire même de certains besoins inexprimés, mais qui influent sur mon comportement. Je ne sais pas trop par quoi je vais commencer. Peut-être que je pourrais juste essayer de m’observer, sans me juger, et essayer de comprendre quelles émotions sont en moi, à quel moment, en fonction de quel entourage. Vaste boulot. Je ne cohabite pas trop mal avec moi-même, mais j’aimerais bien mieux me cerner, et ne pas craindre, comme cela m’arrive parfois, de parfois être gouvernée par des peurs ou des ignorances, qui me font agir d’une certaine manière, plutôt que par des décisions conscientes.

 

 

 

 

 

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