Nous voilà de retour à la maison, ce qui signifie aussi de retour devant nos écrans, après trois semaines sans connexion internet. Trois bonnes semaines de coupure, sans lire mes emails, sans coder, sans recherche google, sans consultation de blogs ou de la météo, etc. Ca me fait bizarre les deux premiers jours, et ensuite je me sens complètement libre.
Trois semaines de vacances donc: une à Hourtin avec la soeur et la nièce de mon chéri. Puis une dans les Alpes avec mon père, ma belle-mère, et mes soeurs. Enfin, une semaine en Corse en amoureux: notre voyage de noces.
La semaine à Hourtin a été placée sous le signe des baignades, essentiellement dans le lac, très pratique pour les enfants qui ne savent pas nager, car il n’y a pas de vagues et l’eau arrive aux genous ou à la taille dans une grande partie de la zone de baignade. Petit Chat a découvert le bonheur de se rouler dans le sable et dans les flaques d’eau, il a engagé la conversation avec certains caillous et certaines poignées de sable qui lui semblaient engageants. Petite Sirène a construit des chateaux et des canaux avec sa cousine. J’ai essayé – et apprécié – le stand up paddle, au point d’envisager d’en acheter un d’occasion un de ces jours.
La semaine dans les Alpes nous a permis de passer un peu plus de temps « entre grands », car le village vacances comportait un club enfant. Nous avons grimpé, marché, bouquiné, siesté, cueilli des mûres et des framboises, et même eu le temps d’aller voir « Mission impossible 5 » en famille. Un truc incroyable après quatre ans sans presque aucun ciné à deux! Petite Sirène a appris à mettre la tête sous l’eau à la piscine, et s’est découvert une vraie passion pour les plongeons. Je suis a posteriori bien contente de lui avoir choisi ce surnom, qui lui va donc comme un gant ou plutôt une nageoire!
Puis une semaine d’évasion en Corse, d’abord dans les montagnes du Sud: l’Alta Rocca, puis à Bonifacio. Contraste saisissant entre d’un côté des villages de montagnes où on trouve la pharmacie (qui n’accepte pas les CB) dans l’un, le distributeur de billets dans un autre à quelques kilomètres, et la boulangerie dans un troisième, et de l’autre les boutiques de touristes ou de luxe de Bonifacio, ses rues encombrées d’autres visiteurs également armés d’appareils photos et de guides du routard, et son côté jet-set. Des vacances magiques, du grand air, de beaux paysages, du temps à deux, de BONNES NUITS, des réveils tardifs (autour de huit heures du matin!), de bons repas corses, des bières à la chataigne (nous voilà convertis à la Pietra, comme beaucoup sans doute), de l’escalade, des cochons semi-sauvages et des chataigniers, des baignades dans la mer toute bleue, la révélation que « Astérix et les corses » est peut-être mieux documenté que le sus-mentionné guide du routard… La cerise sur le gateau: du kayac de mer avec une vue époustouflante sur les falaises autour de Bonifacio, et le plaisir d’arriver en ramant comme des indiens ou des Robinsons sur une plage et d’en repartir en glissant sur les flots.. Ensuite, la joie de retrouver nos deux petits schtroumpfs en bonne forme après une super semaine passée avec leurs grands-parents.