Douce nuit…

Les nuits sont meilleures, avec juste un réveil au petit matin, mais pas forcément une nuit complète. Mais je suis persuadée d’être sur la bonne voie!

Sinon, l’approche du mariage me paralyse un peu. Je prépare les derniers trucs, râle sur les changements de dernière minute (mention spéciale aux cousins qui préviennent par texto moins d’une semaine avant que pour une raison obscure et non-dite, ils ne pourront pas venir tous les trois) mais j’ai du mal à me concentrer.  Ah cette question de concentration, mon cher et tendre me dirait que c’est lié à l’obsession des matheux pour le cerveau et les neurones…Ce qui est vrai. Mais bon, on a parfois des trucs très techniques à faire, qui vraiment fastidieux si on n’est pas en forme et concentré, car on y passe alors beaucoup trop de temps.

Demain matin, un moment agréable en perspective: je vais me faire faire les mains et les pieds en prévision du mariage. J’ai hâte d’y être.

Oh yeah!

Première nuit complète  (9h30-7h10) de mon petit loup cette nuit.

On l’a laissé s’endormir seul (en râlant, car il n’a pas l’habitude) et on a couché sa soeur après.

Je me suis réveillée plusieurs fois, par habitude, et j’allais voir l’heure avec un sentiment de bonheur croissant à chaque fois.

J’ESPERE QUE CA VA DURER, parce que ca fait trop du bien.

Paris-Perrier

Depuis cet été, je suis devenue accro à l’eau à bulles, plus spécifiquement au célèbre Perrier, et plus encore à sa version arôme citron vert.

C’est que j’ai pris l’habitude d’en boire à la place des jus de fruits et autres coca, parce que ces dernières étaient déconseillées en cas de diabète gestationnel, et que j’avais peur d’en déclarer un.

Pour le moment, il me semble qu’il est difficile de trouver boisson plus inoffensive: eau, bulles, un peu d’arôme? Je n’ai pas cherché à faire de recherche sur internet sur sa possible nocivité avant de faire ce billet. Pourtant, je suis prête à parier que dans les dix prochaines années, on trouvera quelque chose à redire, niveau santé, à la consommation de cette boisson. Qui prend le pari avec moi?

Je constate en effet qu’on ne peut plus rien manger (à part des légumes et des pois chiches bio peut-être) sans risquer sa peau, ou du moins c’est ce que la lecture des différentes doctrines diététiques en vogue peut nous faire craindre… Moi-même je suis assez sensible à mon alimentation, mais parfois, en lisant sur le net des trucs vraiment contradictoires, ou assénés avec vigueur sans la moindre argumentation scientifique, je me dis qu’il faut prendre un peu de recul…Peut-être que dans 30, 50 ans, nos enfants riront bien de nos nouvelles manies diététiques!

Re-sport, re-livres

J’ai (enfin) presque fini la ré-éducation post-partum, ce qui veut dire que je vais pouvoir recommencer le sport (en plus de la piscine et du vélo).

Ca tombe bien, la coupe du monde vient de commencer, et je suis donc calée dans le canapé avec mon chéri et deux verres de bière!

Nan, mais je rigole! Je suis vraiment dans le canapé en train de regarder le foot (et d’écrire un article pour mon blog), mais en terme de sport je pense plutot à: Lire la suite « Re-sport, re-livres »

langueur

Pour faire suite à mon précédent billet, il commence à faire chaud par chez moi, et chaque jour qui passe me trouve un peu plus…molle. Plusieurs raisons à cela:

– la chaleur proprement dite,

– la date du mariage qui approche, et qui m’incite à regarder de plus en plus fréquemment les tutoriels de couronnes de fleurs et autres sites de ventes de sacs sur internet, AU LIEU DE BOSSER NON MAIS!!, ou plutôt, pendant que mes calculs tournent (ouf, la bonne excuse!)

– le fait que j’ai enfin fini par faire cette avancée dont je parlais il y a quelques semaines. Ma méthode numérique marche, il ne me reste plus qu’à la valider sur plusieurs tests, et c’est un peu moins marrant…et je suis tellement contente que ça marche que j’ai surtout envie de me réjouir et moins de faire de la programmation, activité toujours ingrate car si propice aux erreurs et bugs.

– je le mentionne en dernier, car ca me donne l’impression d’un gag à répétition, mais les nuits ne sont pas encore formidables. J’essaie de convaincre mon bébé de ne pas se réveiller avant 5h du matin (car sinon ca veut dire un autre réveil au petit matin et c’est pas chouette), ce qui m’a amené cette nuit par exemple à lui susurrer pendant une heure « dodo, dodo, ce n’est pas l’heure de manger mon chéri, Papa et Maman ont besoin de dormir, dodo… ». Ca marche un peu, mais évidemment pas tout le temps, loin de là. D’un autre côté, si c’était le remède miracle pour amener son enfant à dormir la nuit, on le saurait depuis belle lurette!

Je n’aurai pas le temps, pas le temps

A quel moment cela a-t-il changé? Entre la naissance de ma fille et celle de mon fils. Etonnant, non?

Maintenant, il me semble vraiment que ma ressource la plus précieuse, c’est bien le temps. Surtout le temps libre. J’ai moins envie de faire les magasins (bien que toujours quand même, ne t’inquiète pas mon chéri ;)) (faut dire que je n’ai plus depuis longtemps de problème à trouver comment m’habiller le matin), mais j’ai toujours autant envie de lire des livres, de me faire les ongles, de faire du yoga, de l’escalade, de trainer en terrasse, de faire la cuisine, de lancer de nouveaux projets… et justement, pour ça, il me faut du temps. Si je regarde ce qu’il me reste après le boulot, la vie de famille, les trucs indispensables, il ne reste pas grand chose, et je n’ai pas envie de rogner ni sur ma vie de famille, ni sur le boulot.

J’essaie de bien m’organiser pour optimiser le temps que j’ai, et j’écourte ce qui ne me parait pas trop important, mais ça ne suffit pas. Et puis, si j’aime bien l’idée d’être organisée, je n’aime pas trop quand même celle de chercher à tout rentabiliser au mieux. Sur un site  « minimaliste », je lisais récemment l’opinion d’un fondatieur d’entreprise sur le temps. L’idée, pour lui, c’est que c’est notre ressource la plus précieuse, et donc justement, il faut absolument éviter de la gaspiller, par exemple avec des relations toxiques ou pas intéressantes, ou des choses inutiles. Je comprends l’idée, mais si on pousse le raisonnement à l’extrême, j’ai l’impression que ca mène à voir les autres personnes juste comme des sources d’intérêt potentielles, et à perdre la possibilité de se laisser surprendre, d’apprécier des choses imparfaites mais intéressantes. Comment juger de manière sûre que le temps qu’on passe avec telle personne est vraiment perdu? Et si on le perd un peu, mais pas tant que ça, est-ce vraiment dommage? Est-ce que j’ai envie de faire de ma vie quelque  chose de parfaitement rentable, ou bien juste de m’arranger pas trop mal, et laisser de la place aux éventuels ratés, imprévus…

C’est un billet un peu décousu vu l’heure, mais je voulais essayer d’écrire quelque chose dessus…